la 5e promotion sur le marché du travail
L’école d’Agrobusiness et de Politiques Agricoles (EAPA) de l’Université Nationale d’Agriculture (UNA) a pour vocation de former des professionnels capables de déceler des opportunités d’affaires dans le secteur agricole et de faire du profit. Depuis l’année académique 2017-2018, elle forme pour les niveaux licence et master.
Les 2 et 3 août 2024, soixante-trois (63) étudiants de cette cinquième promotion ont soutenu pour obtenir le diplôme de Licence professionnelle en «Sciences agronomiques», Mention «Agrobusiness et politiques agricoles», dans trois spécialités différentes, à savoir : Finance Agricole (FA) ; Gestion des Exploitations Agricoles et Entreprises Agroalimentaires (GEAEA) et Marketing des Intrants et Produits Agricoles (MIPA).
La première étape de cette série de soutenances a consisté à faire une mise au point avec les membres des jurys constitués d’enseignants et de professionnels dans les domaines de l’agroéconomie, de l’agronomie, des finances (banquiers, responsables de systèmes financiers décentralisés, experts comptables, …) et de cadres des institutions nationales et internationales intervenant dans le domaine de l’agrobusiness, dont l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Cette mise au point a permis au Directeur de l’école, Dr Ir. Emile N. Houngbo, Agroéconomiste, d’expliquer aux jurys, le type de mémoire qu’ils auront à évaluer et les éléments de qualité recherchés. Selon ses propos, les impétrants ont soumis un mémoire-innovation. Ce type de mémoire est rédigé suite à l’identification d’une idée d’affaires après un moment de stage dans une entreprise d’agrobusiness, puis l’entretien avec les diverses catégories d’acteurs de la filière choisiemm. Suivant ladémarche technique appropriée, il rédige son mémoire sous forme de projet d’affaires viable, qu’il soumet à l’école pour être évalué. Les membres de jury sont donc appelés à passer au peigne fin le document et tester l’ambition entrepreneuriale des impétrants. L’objectif, selon le Directeur, est de permettre à l’apprenant de commencer son agrobusiness juste après la soutenance. C’est pourquoi, il est conseillé que le projet soit suffisamment novateur et ingénieux, nécessitant un fonds de démarrage réaliste, pas du tout élevé, négligeable à la limite.
Une fois la séance de briefing terminée, place aux soutenances proprement dites. Dans le déroulé, l’étudiant fait une présentation liminaire de 15 minutes, et les membres du jury, tour à tour, lui posent des questions ou relèvent les imperfections du document pour plus d’explications de la part de l’impétrant ou de corrections. Les sujets abordés sont divers et embrassent les différentes spécialités de formation de l’EAPA. Ils portent sur la création d’entreprises d’agrobusiness dans les filières poisson, oignon, ananas, riz, manioc, poivre, banane plantain, escargot, etc.
Après ces deux jours d’intenses soutenances, les mentions obtenues vont de la mention assez-bien (1/63) à la mention très-bien (3/63), en passant par la mention bien (59/63). C’est sur une note de satisfaction non seulement pour l’administration de l’EAPA et les jurys, mais également pour les parents, invités et les étudiants eux-mêmes qu’a pris fin cette session de soutenances,
©Service com-UNA
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