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Bénin-La révision de la constitution du Bénin

La responsabilité des députés et des Sages de la cour constitutionnelle du professeur Sossa Dorothée est elle engagée ?

A la conférence nationale des années 90 ,le Bénin a fait l’option d’être un pays de droit, pays de démocratie , système de gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple avec le choix d’un régime présidentiel où les institutions constitutionnelles sont des contre pouvoir.
Tout ceci n’a été possible qu’à travers la loi fondamentale numéro 90-32 portant constitution de la République du Bénin.

Après 25 ans d’expérimentation de la constitution de 90, le pouvoir de la rupture y trouve des insuffisances et s’est donné les moyens juridiques pour la réviser en 2019 sous la loi numéro 2019-40 portant révision de la loi 90-32 portant constitution de la République du Bénin .

Bon nombre de compatriotes ont eu à déplorer les conditions dans lesquelles la constitution de 90 a été révisée conformément aux exigences du pouvoir de la rupture .

Hélas, la désolation des compatriotes n’ a pu rien apporter ou retrancher de nouvelle constitution sous l’égide duquel les élections présidentielles de 2021 ont été organisées et consacrées le second mandat du pouvoir de la rupture voire l’installation de la huitième législature en 2023 .

En 2024, le pouvoir de la rupture est soupçonné de vouloir procéder une fois encore à une nouvelle révision de la constitution de 2019, c’est dire quatre ans plus tard avec plusieurs hypothèses à savoir entre autres :
_ Réviser pour un troisième mandat,
_ Réviser pour rallonger le mandat des maires, des conseillers municipaux et communaux, des députés et enfin du président de la République.

  • Réviser pour réduire ou annuler la possibilité de la candidature des compatriotes porteurs de nouvelles visions et ambitions pour leur pays.

Voilà les hypothèses qui suscitent des polémiques et inquiétudes non seulement dans le rang des opposants mais surtout dans le camp de la mouvance où des politiques avertis ne veulent plus porter ce lourd fardeau des déboires juridiques.

Quand bien même le ministre, porte parole du gouvernement est monté au pupitre pour dire : » le Président de la rupture n’a pas besoin d’un troisième mandat », arguments à l’appui, les compatriotes refusent d’avaler cette pilule car la parole donnée en politique n’est pas celle de l’évangile .

Maintenant, les polémiques et les inquiétudes des compatriotes peuvent ils trouver de répondants si les parlementaires, élus du peuple, s’engagent comme en 2019 à donner les moyens juridiques au pouvoir de la rupture ?

Visiblement non, car la constitution, elle même donne les moyens de sa propre révision .

Admettons que les députés dans leur majorité décident d’accompagner le pouvoir de la rupture pour réviser la constitution en vigueur avec les avantages de circonstances à eux garantis .

Qui sait qui a trahi la confiance du peuple ?
Ou bien qui sait peut accepter prendre la responsabilité d’assumer la rupture des fondamentaux de l’idéal de démocratie au Bénin ?

Quoi qu’on dise quoi qu’on, le pouvoir de la rupture ne peut intelligemment ou subtilement réviser la constitution qu’elle s’est donnée lui-même pour une meilleure gouvernance, si les représentants du peuple, c’est dire les députés de la huitième législature, ne lui donne les moyens juridiques.

Vu les polémiques et les inquiétudes de voir disloquer l’idéal de la démocratie, label du Bénin, les députés de la huitième législature et les Sages de la cour constitutionnelle du Professeur Sossa Dorothée ont la responsabilité historique de ne pouvoir donner les moyens juridiques au pouvoir de la rupture qui déjà s’est déclaré n’être demandeur d’un troisième mandat ou d’une quelconque rallonge de mandat.

Seuls les actes que posent les hommes, restent et demeurent éternel.
Par conséquent, hommes parlementaires, hommes d’institutions votre responsabilité est engagée pour la paix durable indispensable pour le développement du Bénin !