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Géo ingénierie :Une alternative pour échapper au réchauffement climatique 

Le réchauffement climatique ne fait que s’abattre sur la terre. Ainsi, les Nations unies cherchent et expérimentent des procédés pouvant lutter contre ce phénomène. Du coup, la plupart des gouvernements ont trouvé « le plan B »appeler géo ingénierie. C’est l’un des procédés pour contrer le réchauffement climatique. La Géo- ingénierie est un ensemble de techniques imaginées à grande échelle afin d’atténuer le réchauffement planétaire. Cette idée a germé à cause des difficultés rencontrées par les gouvernements à s’accorder sur les méthodes à mettre en œuvre pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

La  Geo ingénierie , qu’ il s’agit de celle consistant à éliminer le CO2 dans l’atmosphère et la géo ingénierie solaires (SRM) appeler solar radiation management en anglais. Elles ont tous pour mission de rendre la planète terre plus vivable. Il faut dire que c’est  plus les anglais et les américains qui travaillent énormément sur cet procédé notamment la SRM. «C’est pour atténuer les effets du changement climatique que l’idée de la technique de la géo ingénierie est née »confirme Casimir Da – Allada,Océanographe Physicien, professeur (Maître de conférences des universités CAMES). Selon ses explications, on comprend que c’est sur  la deuxième catégorie de la géo ingénierie , la SRM qui consiste à l’injection du SO2 dans la stratosphère que les chercheurs béninois travaillent.. « Cette idée d’injection du SO2 pour refroidir la Terre a largement été inspirée de l’éruption du stratovolcan Pinatubo – un volcan constitué de nombreuses strates de lave durcie parfois accompagnée de cendres – aux Philippines en 1991. Les milliards de particules projetées durant ce phénomène naturel ont permis la baisse de la température moyenne terrestre de 0,5 °C »renchérit Casimir Da – Allada qui fait d’ailleurs partir des chercheurs béninois qui travaillent sur cette technique.

«Notre équipe a initié beaucoup de travaux sur la SRM. Brièvement, je peux vous dire par exemple que nous avons travaillé sur l’impact de la SRM sur les pluies de moussons Ouest Africaine, l’impact de la SRM sur les températures et pluies extrêmes. Nous travaillons également sur l’impact de la SRM sur les régions océaniques de remontés d’eau froide (ou upwelling en anglais), la reponse de la dynamique océanique sous la SRM ou l’influence de la SRM sur la température de surface de la mer et la salinité de surface océanique,  etc…Ce sont entre autres les travaux que nous réalisons dans notre équipe »avoue l’océanographe. Il est à noter que plusieurs étudiants du Master2 Océanographie et Applications de la Chaire Internationale en Physique Mathématiques et Applications (CIPMA-Chaire UNESCO) de l’UAC, Bénin ont effectués leur stage de fin de formation sur cette thématique de la SRM et d’autres sont actuellement en thèses de Doctorat sur cette technique à la CIPMA,UAC. L’équipe a déjà plusieurs publications sur les impacts de la SRM. 

Une technique toujours en expérimentation 

Beaucoup d’études sont encore en cours pour justement évaluer les biens faits de la Géo ingénierie, mais en même temps aussi les problèmes que pourraient créer en retour une telle technique sur le climat. «C’est pourquoi, même si certaines personnes voient la SRM comme un moyen potentiel de lutter contre le changement climatique à l’échelle mondiale, d’autres s’inquiètent des conséquences imprévues, des risques environnementaux, des problèmes éthiques et des questions de gouvernance associées à son utilisation »martèle le maître de Conférences des universités CAMES. En raison de ces préoccupations, la Géo ingénierie est largement débattue au niveau international, et son utilisation à grande échelle reste un sujet de recherche, de réglementation et de discussion en cours. Une chose est déjà certaine, c’est que l’utilisation de la SRM fait baisser effectivement la température globale de la Terre et donc atténuer le réchauffement rapide en cours. Ce qui reste à correctement élucider, c’est de mieux comprendre les conséquences de la SRM sur le Climat.

«Le scientifique (que je suis) c’est aussi l’Homme de la curiosité et face à l’incapacité de l’Homme à faire baisser rapidement la température de la Terre, j’ose espérer qu’un jour tous les contours d’une telle technique (SRM) seront connus et que cette idée de la SRM pourrait servir dans le bon sens »nous renseigne Casimir Da – Allada. Ainsi, les Nations unies devront développer une politique de géo ingénierie visant à étudier le pour et le contre d’une telle innovation sur le Climat.

Christelle Djomamou