Du tic au tac ?
(Les regards sont désormais tournés vers le code électoral )
Déjà à l’ installation des députés de la 9 ème législature, les opposants ont manifesté leur volonté de respecter l’engagement pris avec le peuple en déposant une proposition loi d’amnistie sur le bureau du Président de l’Assemblée nationale.
A quoi avons nous assisté ?
Le rejet pur et simple de la proposition de loi d’amnistie par la commission des lois sous la coupole de la majorité des députés de la mouvance .
Quelques jours plus tard, la cour constitutionnelle fait injonction aux députés de réviser certaines dispositions du code électoral aux fins de permettre aux maires qui seront élus en 2026 de jouir de leur droit d’équité et de légalité au même titre que les autres en droit de parrainer les candidats aux élections présidentielles .
De la révision du code électoral, les députés de la mouvance conscients de la majorité de blocage de l’opposition , ont habilement déposé une proposition de loi portée par le Président du groupe parlementaire du Bloc républicain (BR), l’honorable Assan Seibou .
Après que le Patron de la mouvance a eu à donner publiquement sa position sur cette question de révision de loi qui régit la vie de l’ensemble des béninois et des institutions, l’on peut se demander sur qui ou sur quoi comptait l’honorable Assan Seibou ?
Au vu et au su des résultats obtenus, l’honorable Assan Seibou et ses pairs ont bel et bien appris cette sagesse :
» On a toujours besoin d’un plus petit que soit «
Si le mot consensus à valeur constitutionnelle avait un sens dans l’agenda des députés de la mouvance , ils auraient donné l’opportunité à l’opposition pour voter la loi d’amnistie, histoire d’apaiser le climat politique pour qu’ils attendent à leur le retour de l’ascenseur de la minorité de blocage dans ce processus de révision de la constitution de façon consensuelle.
Kouye Julien
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