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Bénin-Lutte contre le Terrorisme

01 Béninois et 03 Bangladais devant la criet

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a jugé quatre prévenus accusés d’appartenir à une organisation terroriste au Bénin. C’était le jeudi 9 novembre 2023. Les mis en cause sont placés sous mandats de dépôt le 4 août 2023.

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme a saisir un dossier de quatre prévenus à l’audience correctionnelle du jeudi 9 novembre 2023 à Porto-Novo. Dans ce dossier, se figure un Béninois et trois Bangladais poursuivis par la parquet spéciale pour « appartenance à une organisation terroriste ». D’après les faits , les trois expatriés ont été arrêtés au domicile du Béninois à Djougou alors qu’ils s’apprêtaient à y passer une nuit.

Convoqués à la barre, les prévenus plaident non coupables. Ils avoue ne pas reconnaître les faits qui leurs sont reprochés. Le Béninois clarifie que les étrangers lui ont été envoyés par son grand frère qui vit en Algérie. D’après ses explications, les expatriés en provenance du Ghana devraient passer une nuit à Djougou et avant de reprendre le trajet le lendemain.

Mais ils ont très tôt été interpellés par la police républicaine en service dans la localité. Le ministère public, représenté par le substitut du procureur spécial, a demandé à la Cour de constater que les faits qui sont reprochés aux prévenus sont de nature criminels. La Cour spéciale se déclare incompétente dans ce dossier.

La défense des prévenus sont assurée par Maître Samari qui a plaidé la relaxe pure et simple de ses clients. Il explique qu’il n’y a aucun acte qui justifie l’appartenance de ses clients à une organisation terroriste. Pour cet avocat, le procureur ne peut pas requérir l’incompétence de la Cour alors qu’il n’a évoqué aucune preuve matérielle.

Sollicité l’incompétence de la Cour, serait de mettre en cause l’hospitalité légendaire des Béninois selon maître Samari.Le jeune béninois est pénalisé pour avoir décidé d’héberger des étrangers chez lui. En plus, soutient le conseil, c’est la demande de son grand frère. « Avait-il la possibilité de refuser cette aide à son grand frère ? », s’est interrogé Maître Samari.

L’avocat fait savoir que son client béninois a fait les démarches qu’il faut mais s’est heurté à l’absence du délégué de son quartier et à l’indisponibilité du roi de la localité qui serait son père. Selon le conseil, le jeune béninois a effectué des démarches pour rencontrer le délégué mais, pour l’informer de l’arrivée des étrangers qu’il doit héberger à son domicile, mais le chef du quartier n’était pas présent.

Le jeune s’est alors rabattu sur le palais royal pour tenir informé le roi, rassure l’avocat, mais le souverain était aussi en séance. Selon les dires du conseil, le jeune béninois a décidé de rentrer et bien installer ses hôtes avant de retourner voir les autorités en question. Mais une fois à la maison, il constate la présence des policiers qui l’ont interpellé et lui et les trois expatriés.  

Christelle Djomamou