Le 2è Adjoint au Maire de DASSA, le sieur Christian GBEZENOU et deux peulhs sont déposés en prison
(Une personne en cavale)
La transhumance est la migration périodique de bétail pour la recherche de pâturage .
Ces déplacements de troupeaux occasionnent des dégâts de champs qui entraînent souvent de violents conflits avec morts d’hommes entre agriculteurs et éleveurs .
Toutefois les faits qui ont fait éclouer le deuxième adjoint au maire de Dassa , auraient pu tourner en drame pour endeuillé les populations de Dassa et perturber la quiétude des Préfets des départements du Zou et Colline voire les maires des villes de Dassa et Zangnanado ..
De quoi s’agit-il concrètement ?
Dans la quête de pâturage pour ses bœufs, deux éleveurs, peuul ,se fiant sur le certificat de transhumance à eux délivré par le deuxième adjoint au maire de Dassa, ont brûlé le dispositif mis en place par les préfets des deux départements .
Malheur à eux , leurs animaux ont endommagé la culture des agriculteurs .
Ayant bien compris ce qui pouvait advenir ,les deux éleveurs ont dû passer à des règlements à l’amiable .
Quand bien même une solution de règlement à l’amiable est trouvée pour résorber le problème ,les Autorités politiques ont été informés de la situation et ont voulu savoir si les éleveurs ont enfreint les règles établies.
De fil en aiguille ,il a été révélé que c’est le deuxième adjoint au maire de Dassa qui aurait délivré un certificat de transhumance aux deux éleveurs sans que le maire ne soit avisé .
C’est dire que le deuxième adjoint au maire a pris sur lui,, une responsabilité qui ne ressort de ses attributions lorsqu’on sait c’est le préfet qui a compétence en la matière.
Interpellés ,les deux peulh et le deuxième adjoint au maire pour la manifestation de la vérité ,il a été rendu compte que monsieur Bassoude ,un autre peulh , interprète , aurait grugé les deux frères éleveurs en faute sous prétexte de les épargner de la prison.
Hélas , l’escroc a pris la clé des champs , et le deuxième adjoint au maire de Dassa avec ses deux acolytes ont écopé d’un mandat d’arrêt et déposé en prison le mardi 26 décembre 2023
après audition .
Nul n’étant au-dessus de loi , la non vigilance et le non-respect des attributions peuvent faire valoir la privation de liberté .
Ceci étant ,on ne peut que souhaiter de la vigilance à toute autorité politico-administrative dans la prise de décision .
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